DROUET Pascale

Position : Lecturer-Researcher
Title : Professor
CNU (National Council of Universities) section : English studies
Department : UFR Lettres et langues
Institutional affiliation : Université de Poitiers

Email : pascale.drouet (chez) univ-poitiers.fr


Accueil en délégation CNRS 2023-2024 :

Projet : « La langue expérimentale de John Marston : Traduction et édition critique du diptyque Antonio and Mellida et Antonio’s Revenge (1599-1601) »


Professeur de littérature britannique des XVIField 2, Exchanges and translations in sixteenth to eighteenth-century Europe, is organised into three subsections: et XVIIField 2, Exchanges and translations in sixteenth to eighteenth-century Europe, is organised into three subsections: siècles à l’université de Poitiers (France), Pascale Drouet est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le théâtre de la Renaissance : Le vagabond dans l’Angleterre de Shakespeare, ou l’art de contrefaire à la ville et à la scène (L’Harmattan, 2003), Mise au ban et abus de pouvoir. Essai sur trois pièces tragiques de Shakespeare (Presses de l’Université Paris-Sorbonne, 2012), De la filouterie dans l’Angleterre de la Renaissance (Presses Universitaires du Midi, 2013), Shakespeare’s Love’s Labour’s Lost (Atlande, 2014), et Shakespeare and the Denial of Territory (Manchester University Press, 2021).

            Elle a codirigé de nombreux ouvrages collectifs, parmi lesquels Dante et Shakespeare : Cosmologie, politique, poétique (Classiques Garnier, 2020), The Duchess of Malfi : Webster’s Tragedy of Blood (Belin), Shakespeare et Cervantès, regards croisés (Classiques Garnier, 2018) et Shakespeare au risque de la philosophie (Hermann, 2016). Elle a édité King Henry V pour Norton Shakespeare (2015), traduit et proposé une édition critique la tragicomédie Philaster de Beaumont et Fletcher (Presses Universitaires François-Rabelais, 2020) et du pamphlet de Robert Greene, A Notable Discovery of Cozenage (Classiques Garnier, 2022).

            Elle a écrit une soixantaine d’articles et de chapitres, les derniers en date étant « Filiation and the Ethical Relationship: Lear through the Lens of Levinas », Levinas Studies, Volume 16, « Levinas and Shakespeare »,ed. S. Lawrence and P. Atterton (2022), « ‘The pleasure of your Bedlam’: Mismanaging Insanity in The Changeling », in G. McMullan and Kelly Stage (eds.), The Changeling: The State of Play (The Arden Shakespeare, 2022), et « The ‘(De)territorialising’ Power of Cleopatra’s Barge (Plutarch, Shakespeare, Mankiewicz) », Cahiers Élisabéthains : A Journal of English Renaissance Studies (2002).

            En 2007, elle a fondé la revue en ligne Shakespeare en devenir qu’elle continue de diriger (dernier numéro paru : Views on and from the Renaissance, dir. N. Rivère de Carles, Shakespeare en devenir, n°13, 2022).

            Parallèlement à ses travaux universitaires sur l’Angleterre de la première modernité, elle traduit des textes contemporains : théâtre (Howard Barker, Ce qui évolue, ce qui demeure, Je me suis vue, Marcella de Ulloa, ou la dernière toile de Vélasquez, Elle à 80 ans toujours si tellement pour Éditions Théâtrales ; David Greig, Dunsinane and Îles lointaines, et Pavel Drabek et Josh Overton, La Pícara, ou l’incroyable histoire de la nonne-lieutenant, pour les PUM), poésie (Emily Grosholz, Enfance, éd. Lambert-Lucas ; Galway Kinnell, Quand on a longtemps vécu seul, éd. Nouvelle Escampette) et récit (Alberto Manguel, La Perle d’Estrémadure. Une histoire de l’île de Ré, éd. Atlantique & Escampette).